CADWALLON

<Dans la précédente expédition>

Notre bon Elfe Cynwäll des familles n’en revient pas de ses esgourdes toutes ébaubies des aventures récentes de ses amis : une bière tiède dans une main et le nouveau message du sieur Daïshi dans l’autre, il se laisse compter les aventures rocambolesques et romantiques de nos marieurs en herbe, non sans bien entendu donner du coeur et du corps à l’ouvrage en servant de ci de là qui d’ « une bière m’sieur », qui d’autre « Elle arrive ma potée ! » ou enfin « tu tu tu m’l’corses pas p’u haut qu’le bord hein ?: hips »

Et c’est dans ce brouHAHA que la porte s’ouvrit … mais sans fracas, laissant passer un petit personnage emmitouflé dans une capeline élimée et quelque peu essorée, frisotante même sous les glaglas des flocons épars, jonchant ça et là la maigre protection givrée mais fumante qui recouvrait le sombre et olivâtre personnage se révélant une fois la porte passée. <le narrateur reprend une grande inspiration et son souffle par la même occasion…>

Le sieur en question fait se soulever négligemment un des sourcils de Brindille qui fait un signe senti à son compagnon de guilde assenti se dirigeant sinuant vers les hauts perchoirs siégeant devant le bar et le maître des séants.

Une fois l’agrément dudit Ogre reçu, le voilà-t-y pas qui se lance dans une déclamation du haut de son mètre 60 d’humain ajouté de la hauteur du bar :

« Une bonne centaine de Ducats à qui viendra taquiner du franc ligueur », ou à peu près plus tard, voila 3 de nos joyeux lurons rejoignant le joyeux larron et se voyant adjoint de 2 ex-ladrons : Deux humains, Un wolfen, Un elfe et un nain dans le même bâtiment ça peut faire des étincelles mais en tout cas, pendant ces longues soirées d’hiver, ça reste rafraîchissant bien que redondant …

Bref !

L’explication posée de notre semi-névrosé clairement décidé à délicatement expliquer la vie des quartiers à une ligue franche un peu osée, l’affaire se fait ! Après tout, Ashmund ne les attend que dans 3 jours !

Nos briscards n’écoutant que leur courage, et l’appât de quelques Ducats, décision est prise de faire ce qu’il faut : arrêter une ligue franche qui marche carrément sur les orteils sensibles de la guilde des voleurs.

Infos leur arrivant par un gniard qui passait de l’emplacement prévu de ce monsieur, après un petit bout de chemin de notre petite troupe pour faire leur petit coup, tout le monde étant en place, on attend le triste sire qui doit tomber sur un petit guet-apens et se faire remonter ses petites bretelles à défaut de se faire rosser ou caresser les oreilles.

Les haleines fument, les yeux se plissent, les mains se frottent dans l’attente du soir …

Et puis tout à coup …

U-ne Ca-pe noi-reuh qui sur-git, un coup de da-gue, un hom’ qui crie, et le meur-tri-er qui s’enfuit, son crim’ reste-ra im-pu-ni !

Un elf’ cyn-wäll court après lui, un pala-din tout é-baubi, le sou-ffleuh court le stop’ ici, la victim’ est à l’a-go-nie !

Mais dans la chaleur de laaaa Nuit, la mi-lice n’est jamais partie !

Au-cune raison ne les rai-son-ne, les mi-li-ciens les ar-rai-son-nent !

Lan-gue incon-nue et ça dé-con-ne, sans coup de feu les gars mi-ton-nent !

Nos trois héros sont bien marris !

Et donc … prison …

Pendant ce temps là, le « couic couic » de la charrette à bras de notre cher franc ligueur s’était détournée d’un grabuge de mauvais augure que provoquait l’attroupement bien malsain, surtout proche de la rue morgue, d’un cadavre en devenir et de miliciens prêts à s’abrutir !

Après tout, un pourra repasser : un mort, ça ne court pas les rues !! <Hahahaha ..haha … ha …> Pardon : humour Cadwë …

Par contre, un Wolfen et une Brindille, ça galope !

Ça court, ça chafouine, ça roule-boule, ça bastonne, ça défonce, ça explose et ça achève !

Le temps de nettoyer le sang d’une masse qui passait malencontreusement à l’endroit d’une tête et voilà notre duo devant une bière tiède à attendre leurs copains qu’ils ne verront que le lendemain matin, l’air penaud, les oreilles rentrées et les poches vides … mais libres ! enfin vides … un petit message de remerciement de la part de notre petit olivâtre justifiant que « nous sommes quittes … n’est-ce pas ?!!!! »

Enfin … une belle histoire à raconter malgré les soupirs autour de la table …

Quelques jours plus tard, rencontre à l’auberge des « Trois Goussets », table parfaite … comme d’hab … une petite affaire à régler … comme d’hab … une bonne prime à la clef … comme d’hab … un coffre à ramener … comme … comment ça LE coffre ? oO

… Heureusement qu’il y a la Semaine Franche bientôt !

… Au fait ? Vous avez pensé à payer vos impôts annuels à vos guildes respectives ?

<oups !>

<la suite au prochain <insérer déclinaison désirée> !! ^^>

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Places disponibles : Oui 🙂 début de nouveau scénario ^^

Présence demandée ? les précédents pour la suite si disponibles  mais plus si affinité 🙂
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Il était une fois l’Âge des Dieux : ils arpentaient la Création en faisant fi des conséquences de leurs caprices.

La Création réagit et créa le Temps : les Dieux furent bannis dans leurs Royaumes, emportant la magie des éléments avec eux, faute de quoi le Temps reprendrai son dû sur eux et ils en subiraient les conséquences.

Exilés, ils rongent leur frein et profitent des portails épars dans l’Univers pour étendre une influence subtile sur les mondes de la Création.

Un monde attire toutes les convoitises car possédant des portails vers TOUS les royaumes divins.

Sur le monde et le continent d’Aarklash, la guerre finale qui verra le retour des Dieux et la fin des temps bât son plein : on dit que les sont rouges car ils boivent le sang des morts dégoulinant sur les plaines et que les rivières charrient les cadavres que les charognards, repus, laissent aux éléments…
Les Dieux lancent croisades sur croisades contre leurs ennemis héréditaires à travers l’influence de leurs Incarnés et autres bêtes divines.

Au milieu de ces peuples guerroyants, une cité fait office d’Archipel : la Cité des Voleurs, La Rose de Fiel, Le Joyau de Lanever …
CADWALLON darde les énormes tours des jardins suspendus de sa cité haute jusqu’aux contreforts de la gigantesque Tour Dragon de Lanever qui perce les nuages.
Pour cette ville dont la réputation possède un magnétisme presque mystique pour toute personne qui en entend les merveilles, tout est vrai : depuis les égouts et coupes gorges de la ville basse, jusqu’aux bals masqués délirants de la ville haute, en passant par les légendes et articfacts d’anciennes civilisations oubliées qui se monnaient sur le port, dans l’ambiance enfumée d’une taverne dont les piloris sont perdus des les méandres gâchés de boues huileuses du fleuve attenant.

Ville franche, gigantesque et libre de toute autorité autre que celle de son Duc, héritier de la Compagnie des « Chiens de Guerre » ayant acheté la ville pour un Ducat, CADWALLON fait office d’arrière cour des tractations du monde entre les ambassades de gens qui n’hésiteraient pas à s’entretuer ne serait pour le respect dû au souverain local… mais bon : un coup entre les omoplates est si vite arrivé, ce que le Duc ne sait pas ne lui fait pas de mal …

Dans cette ambiance si particulière, le Duc entretien un pouvoir s’appuyant sur des « Ligues franches » qui sont seules à avoir le droit de fouiller les égouts et multiples étages et labyrinthes de ruines qui composent les fondations et les entrelacs de la cité.

Les aventuriers, qu’ils soient nés à Cadwällon ou bien qu’ils en aient entendu l’appel, rêvent tous à terme de rejoindre ou de créer une Ligue Franche et de la faire vivre.