CADWALLON

<Résumé des épisodes précédents>

Nos nouveaux cupidons en herbe se sont bien creusés la tête!

Avec le secours de leurs compagnons appelés à la rescousse et le soutien du mécène de leur muse qui sacrifie à tous les besoins, ils se creusent les méninges pour faire grimper ensemble les amoureux dans les tours … rhoooo vous êtes vraiment incorrigibles mais non pas « les tours » mais Les Tours … comme dans Les Tours Architecturales de la ville haute entourant les bosquets du Désir : véritable prouesse architecturale entourant une effusion de forêt équatoriale poussant en plein centre de la ville haute, en escalier permanent permettant en même temps de monter et de descendre sans jamais se croiser, avec un dôme cristallin couvrant le restaurant le plus gastronomique de Cadwallon, accroché à plus de 45 mètres au-dessus du sol avec une vue imprenable sur le ballet incessant des majestueux dirigeables décollant des plateformes radieuses de la gare du ciel, illuminées de globes de lumières éternelles.

Oui car l’idée de nos petits anges de l’amour en culotte courte est de truquer une tombola dont le prix serait de passer la soirée avec l’actrice principale dans un grand restaurant … et dont bien sûr le gagnant serait notre cher prétendant-désigné-volontaire !

Une idée intéressante : avec tout ça, il faut se mettre au travail !

Mais pas avant d’avoir bien mangé … et pas question de poser un orteil à table, fusse-t-il de Wolfen vétéran sans avoir été lavé, rincé, poli, lustré, brossé, pétri, préparé, rincé, véti !!! Foi de gouvernante naine !! C’est que j’ai déjà servi des Pairs du Royaume et des nobles Drakaër moi MÔSSIEUR !

D’ailleurs, votre bain est prêt dans la mare aux canards à l’extérieur… Faudrait penser à inventer un jouet en forme de petit canard jaune comme ça qui  flotterait… non, laissez tomber !

Et puis il vaut toujours mieux mourir le ventre plein comme dirait le gobelin : « Paraît qu’y a un spectac’ et zavez oublié d’appeler vot’ Tipiac spez d’enkHHHUlés d’la hot ? » (dixit le gob hein ^^) « J’va vous sortir un numéro qu’même ces p’tain d’pourris d’fistinières vont voir gigoter leurs balais dans l’cul tous seuls sur leurs sièges moi j’dis ! »

Et tout cela dans la joie, la bonne humeur et la délicate finesse bien sûr … -_-‘

Tout se prépare au mieux : le plan est fin et mijoté aux petits oignons, le monsieur en question semble intéressé par la prestation de la demoiselle … d’autant que c’est lui qui paye la pièce, la demoiselle semble rougir du petit mot que l’elfe à laissé dans un bouquet de fleurs qui s’avère être issus dudit monsieur par le plus heureux des hasards … BREF ! reste plus qu’à ce que tout s’emboîte …(jette un regard assassin au gobelin avant qu’il ne fasse une blague vaseuse) … biiiiennn !

Le jour dit les choses se passent à merveille, le premier acte passe sans encombre, l’urne piégée est prête, les entractes reçoivent un super accueil !

Arrive le second acte : scène du balcon, émotions dans la voix et dans l’oeil du sieur Adalban Ghiéron qui pleure une larme de sang …

De de … de quoi ?

Vous me direz, une cervelle qui explose, ça fait souvent cet effet après un coup de feu.

Heureusement que ce n’était que la tête du voisin et pas celle du futur marié qui a décidé de se faire la malle sans laisser d’adresse pour les valises.

Après ça, la routine habituelle quoi !

• foule qui hurle
• portes condamnées
• wolfen qui fait tout péter
• gobelin et brindille qui font des galipettes
• quelques nobles qui tombent sous les coups de feu
• la demoiselle en détresse qui se fait enlever au balcon
• Adalban qui la sauve
• Des assaillants s’enfuient au cri de « On se retrouvera ! Foi de Dazzle Flittercloud  ! »
• Rideau
• Fin

Décidément, ce fut la meilleure et plus mouvementée première de la pièce « Epiméthéus doit mourir » … et certainement de toutes les pièces jamais jouées par la troupe de « La Geste de Duc »  ou au théâtre théâtre Mégallë de Var-Nokkt.

Papillons dans le ventre et étoile dans les yeux des deux tourtereaux lorsqu’Adalban laisse Tasia sur le perron en promettant de se revoir…

…

…

Gamin rendu sans une égratignure, Ashmund content et sociétaires payés : que demande le peuple !

Pfiou … décidément … que d’émotions pour un simple « Coup de pouce à la loose » !

Eprouvés et fourbus, voici nos aventuriers de retour dans leur chère « Auberge du Dernier Espoir » pour profiter enfin d’une bonne bière tiède pour se soigner du froid neigeux qui emplit les rues en cette saison et se calmer les nerfs …

Quand soudain … un petit messager bien connu de nos compagnons arrive avec une missive frappée d’un sceau de cire noir stylisant un corbeau…

« Hé béééé !! On est pas dans la merde! » éructe notre Tipiac cadwë !

<la suite au prochain scénario !! ^^>

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Places disponibles : Oui 🙂 début de nouveau scénario ^^

Présence demandée ? les précédents pour la suite si disponibles  mais plus si affinité 🙂
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Il était une fois l’Âge des Dieux : ils arpentaient la Création en faisant fi des conséquences de leurs caprices.

La Création réagit et créa le Temps : les Dieux furent bannis dans leurs Royaumes, emportant la magie des éléments avec eux, faute de quoi le Temps reprendrai son dû sur eux et ils en subiraient les conséquences.

Exilés, ils rongent leur frein et profitent des portails épars dans l’Univers pour étendre une influence subtile sur les mondes de la Création.

Un monde attire toutes les convoitises car possédant des portails vers TOUS les royaumes divins.

Sur le monde et le continent d’Aarklash, la guerre finale qui verra le retour des Dieux et la fin des temps bât son plein : on dit que les sont rouges car ils boivent le sang des morts dégoulinant sur les plaines et que les rivières charrient les cadavres que les charognards, repus, laissent aux éléments…
Les Dieux lancent croisades sur croisades contre leurs ennemis héréditaires à travers l’influence de leurs Incarnés et autres bêtes divines.

Au milieu de ces peuples guerroyants, une cité fait office d’Archipel : la Cité des Voleurs, La Rose de Fiel, Le Joyau de Lanever …
CADWALLON darde les énormes tours des jardins suspendus de sa cité haute jusqu’aux contreforts de la gigantesque Tour Dragon de Lanever qui perce les nuages.
Pour cette ville dont la réputation possède un magnétisme presque mystique pour toute personne qui en entend les merveilles, tout est vrai : depuis les égouts et coupes gorges de la ville basse, jusqu’aux bals masqués délirants de la ville haute, en passant par les légendes et articfacts d’anciennes civilisations oubliées qui se monnaient sur le port, dans l’ambiance enfumée d’une taverne dont les piloris sont perdus des les méandres gâchés de boues huileuses du fleuve attenant.

Ville franche, gigantesque et libre de toute autorité autre que celle de son Duc, héritier de la Compagnie des « Chiens de Guerre » ayant acheté la ville pour un Ducat, CADWALLON fait office d’arrière cour des tractations du monde entre les ambassades de gens qui n’hésiteraient pas à s’entretuer ne serait pour le respect dû au souverain local… mais bon : un coup entre les omoplates est si vite arrivé, ce que le Duc ne sait pas ne lui fait pas de mal …

Dans cette ambiance si particulière, le Duc entretien un pouvoir s’appuyant sur des « Ligues franches » qui sont seules à avoir le droit de fouiller les égouts et multiples étages et labyrinthes de ruines qui composent les fondations et les entrelacs de la cité.

Les aventuriers, qu’ils soient nés à Cadwällon ou bien qu’ils en aient entendu l’appel, rêvent tous à terme de rejoindre ou de créer une Ligue Franche et de la faire vivre.