CADWALLON

<Dans les épisodes précédents>

Ah, le joli levé de Lahn sur les reflets irisés des doux clapotis du port de l’Ondine !

La brillance des bateaux blancs, les pontons solides et les pavés immaculés qui l’opposent à la suie noire des résidus de cuir brûlé et aux gravois des pierres et des poutres de la cordonnerie incendiée.

Quelle jolie vue devait-on avoir du premier étage de cet établissement de choix, délicat bien que discret ?

Toujours est-il que la première personne sur place est prise à parti par la milice : normal me direz-vous !? Si seulement ce n’était pas le petit protégé que nos protagonistes doivent absolument préserver, faute de voir leur tête rouler…

Bon quelques petits échanges … verbaux et « proverbiaux » plus tard : voici nos amis (dont le wolfen) avec un gamin timide, réservé et bégayeur sous le bras (non pas le wolfen !! Lui, il déjeunera plus tard !!)

Après quelques échanges, nous revoilà à l’Auberge du Dernier Espoir. Notre petit ange si fatigué par sa nuit mouvementé s’effondre dans le lit de notre amie voleuse qui se glisse … dans la salle commune (petits coquins !!) pour boire un coup avec ses compagnons et discuter le bout de gras le temps qu’il ne se repose.

Au bout d’un certain temps mais surtout d’un temps certain, elle remontât vérifier si tout se passait bien : après tout, ils doivent bien s’assurer de sa sécurité, à ce pauv’ p’tit bou’d’choux !

Malheur ! Porte fermée, personne dans le lit à part un oreiller, des traces sur la toiture : certaines mauvaises langues pourraient dire qu’il avait filé à la Cadwë le p’tit Ange ! Une journée à lui courir après dans tout le quartier, les bottes et les pattes pleines de boue et de crottin, le moral dans les chaussettes (ce qui ne se mélange pas très bien avec le fait précédent d’ailleurs), un bon bol de soupe ne serait pas de refus avant de passer la nuit à se morfondre et à réfléchir avant de repartir à la traque … de ce jeune homme qui nous attend à la taverne en sirotant un bol de gruau chaud ?!?!? Et il s’était caché sous le lit le bougre ?!? … Bon … passons …

Le lendemain matin chemin faisant,  première rencontre avec des franc ligueurs : ah mazette, quelle classe, quelle force, quelle lueur, … la vache qu’est qu’il fait mal ce bouclier dans la gueule !

Première impression un peu violente et jusqu’à demain soir pour ramener la lame que le gamin a piqué. Ah oui : on vous l’avait pas dit ? Il a « déménagé » une personne qui avait « oublié » son arme de famille au mur (pauvre sabre magique en or sniff) pour la modique somme de 5000 Ducats qu’il a déjà dépensé le jeune affreux (qui commence pas mal à taper sur le système du Wolfen …)

Direction le gros monsieur en image qui a racheté l’arme en tant qu’intermédiaire et qui n’accepterait jamais de trahir la confiance de ses clients !! Foi d’Usurier de la Guilde !!!

Bon, … combien tu donnes ?

500 Ducats plus tard, en soirée et dans une rue borgne, notre petit … « truc » bizarre servant de messager fait les aller-retours nécessaire et le « client » accepte de voir les personnages le lendemain matin dans une auberge bien achalandée pour un prétexte fallacieux …

Tic toc, tic toc … plus qu’une journée pour un objectif et plus que 8 pour sauver sa tête …

Tic toc, tic toc …

<La suite au prochain épisode>

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Places disponibles : Non :'(, sauf si perso déjà créé

Présence demandée ? les précédents pour la suite si disponibles 🙂 : Wolfen 1, voleuse,  et les 2 pervers ;c ! Wolfen 2, le gobelin et le cynwäll peuvent passer dire bonjour et profiter des emmerdes ^^
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Il était une fois l’Âge des Dieux : ils arpentaient la Création en faisant fi des conséquences de leurs caprices.

La Création réagit et créa le Temps : les Dieux furent bannis dans leurs Royaumes, emportant la magie des éléments avec eux, faute de quoi le Temps reprendrai son dû sur eux et ils en subiraient les conséquences.

Exilés, ils rongent leur frein et profitent des portails épars dans l’Univers pour étendre une influence subtile sur les mondes de la Création.

Un monde attire toutes les convoitises car possédant des portails vers TOUS les royaumes divins.

Sur le monde et le continent d’Aarklash, la guerre finale qui verra le retour des Dieux et la fin des temps bât son plein : on dit que les sont rouges car ils boivent le sang des morts dégoulinant sur les plaines et que les rivières charrient les cadavres que les charognards, repus, laissent aux éléments…
Les Dieux lancent croisades sur croisades contre leurs ennemis héréditaires à travers l’influence de leurs Incarnés et autres bêtes divines.

Au milieu de ces peuples guerroyants, une cité fait office d’Archipel : la Cité des Voleurs, La Rose de Fiel, Le Joyau de Lanever …
CADWALLON darde les énormes tours des jardins suspendus de sa cité haute jusqu’aux contreforts de la gigantesque Tour Dragon de Lanever qui perce les nuages.
Pour cette ville dont la réputation possède un magnétisme presque mystique pour toute personne qui en entend les merveilles, tout est vrai : depuis les égouts et coupes gorges de la ville basse, jusqu’aux bals masqués délirants de la ville haute, en passant par les légendes et articfacts d’anciennes civilisations oubliées qui se monnaient sur le port, dans l’ambiance enfumée d’une taverne dont les piloris sont perdus des les méandres gâchés de boues huileuses du fleuve attenant.

Ville franche, gigantesque et libre de toute autorité autre que celle de son Duc, héritier de la Compagnie des « Chiens de Guerre » ayant acheté la ville pour un Ducat, CADWALLON fait office d’arrière cour des tractations du monde entre les ambassades de gens qui n’hésiteraient pas à s’entretuer ne serait pour le respect dû au souverain local… mais bon : un coup entre les omoplates est si vite arrivé, ce que le Duc ne sait pas ne lui fait pas de mal …

Dans cette ambiance si particulière, le Duc entretien un pouvoir s’appuyant sur des « Ligues franches » qui sont seules à avoir le droit de fouiller les égouts et multiples étages et labyrinthes de ruines qui composent les fondations et les entrelacs de la cité.

Les aventuriers, qu’ils soient nés à Cadwällon ou bien qu’ils en aient entendu l’appel, rêvent tous à terme de rejoindre ou de créer une Ligue Franche et de la faire vivre.